
Julia Wischniewski & Quatuor Béla
Accès aux événements sur présentation d’un pass sanitaire valide :
– cycle complet de vaccination depuis 15 jours ou
– test PCR ou antigénique de moins de 48h ou
– un certificat de rétablissement (avoir eu le COVID depuis plus de 15 jours et moins de 6 mois)
Plus d’infos sur www.gouvernement.fr/info-coronavirus/pass-sanitaire
Musique de chambre et voix
Le Quatuor Béla s’associe à la voix lumineuse de Julia Wischniewski pour un programme où s’engouffre le souffle vivifiant de la jeunesse et du génie. Celui de Benjamin Britten, dont les Illuminations, sur le texte incandescent d’Arthur Rimbaud à peine sorti de l’adolescence, s’offre ici dans une version de chambre saisissante. En contrepoint, un quatuor et quelques Lieder de Mozart illustrent l’amour de la voix et le talent opératique du compositeur viennois.
« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. » Peut-on trouver invitation plus urgente que celle à laquelle Arthur Rimbaud, fulgurant et visionnaire, nous convie. Dans la langue intensément musicale des Illuminations, le poète voyou et voyant fixe une dernière fois ses délires et ses vertiges, ouvre à la poésie les portes de l’avenir en même temps que celles de la modernité. De ces feuillets incandescents, Benjamin Britten tire un cycle de neuf mélodies, initialement composé pour orchestre et voix, peu avant son exil américain à l’aube du second conflit mondial. C’est dans une version inédite pour quatuor à cordes et voix, signée par Frédéric Aurier, que la soprano Julia Wischniewski – dont c’est la première invitation au Festival de Chaillol – et le quatuor Béla serviront ces textes d’une si haute qualité d’inspiration. De la lumière, il s’en trouvera encore dans le premier des trois quatuors à cordes du compositeur anglais, dont les Béla ont récemment gravé l’intégrale au disque. Et puisque l’on convoque la jeunesse et le génie, l’amour des voix et le sens du théâtre, il fallait faire une place à Wolfgang Amadeus Mozart, dont l’un des Quatuors Milanais, le deuxième en Sol Maj, complète le programme, ainsi que quelques lieder, intimes et profonds, célébration du bel canto, ce « beau chant » que le jeune compositeur goûte chaque soir à la Scala durant son séjour à Milan. De grandes oeuvres qui entretiennent, par delà les siècles, de secrètes correspondances.
© Titus Lacoste (photos Quatuor)
© Studio Ledroit-Perri (photo J.W.)
Le Quatuor Béla est conventionné par le Département de la Savoie, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, il reçoit le soutien de la SACEM, de l’ADAMI, de la SPEDIDAM, du FCM, de l’ONDA, de la Maison de la Musique Contemporaine. Il est adhérent du Bureau Export et de Futurs Composés.
Distribution
Programme
Benjamin BRITTEN
Quatuor n°3 Opus 94 (1975) – 30’
1 – Duets ; 2 – Ostinato ; 3 – Solo ; 4 – Burlesque ; 5 - Récitatif et Passacaille
Wolfgang Amadeus MOZART
Lieder
« Abendempfindung » K523 - Impression du soir – 4’30
« Das lied der trennung » K519 - Le chant de la séparation – 5’
« Als Luise Die briefe ihres ungetreuen liebhabers verbrannte » K520 - Quand
Louise brûla les lettres de son amant infidèle – 1’30
« Dans un bois solitaire » K308 – 3’30
Wolfgang Amadeus MOZART
Quatuor n°3 « Milanais » en Sol Majeur K 156 (1772) – 15’
1 – Presto ; 2 – Adagio ; 3 - Tempo di Minuetto
Benjamin BRITTEN sur des poèmes d’Arthur RIMBAUD
« Illuminations » Opus 18 (1939) – 20’
Création Mondiale de la version pour quatuor et voix.
1 - Fanfare ; 2 - Villes ; 3 - Phrase ; 4 - Antique ; 5 - Royauté ; 6 - Marine ;
7 - Interlude ; 8 - Being Beauteous ; 9 - Parade ; 10 - Départ