Monti Mélodie Quintet – COMPLET
Chanson française
Musique de chambre et chansons françaises
C’est à une vertigineuse promenade dans Paris, c’est à aimer, à rire, à pleurer, que nous invitent ces mélodies de tous connues, interprétées par des musiciens amoureux de musette et de musique de chambre. Les airs du Paris éternel qui réveillent nos souvenirs et fondent notre culture commune.
« Chanter Paris » est un pléonasme. Depuis des siècles, la Ville lumière inspire les âmes et suscite poèmes et chansons. Clément Marot, Baudelaire, Verlaine, Apollinaire, Aragon, Queneau, Carco, Prévert, Éluard… Autant de sources pour les paroliers modernes. Le XXe siècle en particulier est un véritable gisement de romances et de mélodies. De Fréhel, Berthe Sylva, Mistinguette à Édith Piaf, de Brassens, Barbara, Montand, Gainsbourg, tous ont loué la ville, l’ont prise à témoin, l’ont adorée ou tourmentée. Rien ne vient jamais détrôner ce rôle de premier plan. Tous célèbrent l’éternel Paris et ses millions d’amants, le Paris des amoureux, des gueux ou des rois, des jours heureux ou des chagrins d’amour, des bleus à l’âme ou de la joie pimpante, Paris qui bat la mesure, Paris qui murmure tout bas avec ses lieux emblématiques : Pont de Bercy, gare Saint-Lazare, Place Pigalle, Notre-Dame et l’île Saint-Louis, les rues qui fourmillent avec ses philosophes, ses musiciens, ses badauds, ses filles de joie, ses bouquinistes, ses aquarellistes.
Le concert présente dans de somptueuses orchestrations du compositeur Jean-Pascal Beintus quatorze de ces perles de la période 1940 à 1968 : Brel, Piaf, Montand, Bécaud, Aznavour, c’est un moment faste.
Chacune de ces chansons a une histoire : l’accordéoniste écrite par un soldat parti au front, « Les feuilles mortes », musique de Joseph Kosma pour Roland Petit et son ballet « Le rendez-vous » reprise par Jacques Prévert qui y fixe des paroles pour le film de Marcel Carné « Les portes de la nuit »… Édith Piaf écrit le texte de « L’hymne à l’amour » pour son grand amour, le boxeur Marcel Cerdan, « Sous le ciel de Paris » composée pour le film de Julien Duvivier, « La foule », inspirée de Piaf par une valse « Que nadie sepa mi sufrir ». Lors de sa tournée en Argentine, les chansons de Brel, récits la plupart du temps autobiographiques, « J’aime Paris au mois de mai » , « Padam, padam »… Histoires vraies ou anecdotes, elles sonnent sur des airs de java, sur des valses, de la musette avec accordéon obligé, évidemment on pense réflexe : flonflons. Mais Le Monti quartet sublime la mélodie, la hisse au rang de la musique de chambre…
Distribution
Laurence Monti : 1er violon | Guillaume Latour : 2ème violon | Myriam Lafargue: accordéon | Éric Zorgniotti : violoncelle | Benoit Levesque : contrebasse