Noureddine Aliane
Ûd
Né à Alger dans une famille dont l’entourage réservait une place de choix à la musique chaâbi et andalouse, Noureddine était prédisposé à ce genre et patrimoine musical. Très jeune, il intègre des groupes chaâbi et andalous dans son quartier de Bab-El-Oued. À 13 ans, il commence l’apprentissage du solfège au conservatoire d’Alger, où il découvre l’amour pour la musique andalouse à travers la voix du sublime maître Dali.
Il joue du ûd et de la mandole, et depuis son installation à Paris, Noureddine Aliane multiplie les prestations avec la plupart des interprètes de la çanaa et du hawzi tels que : Saâd Eddine El Andaloussi, Beihdja Rahal, N. Chaouli et Nassima pour l’école d’Alger ; Brahim Hadj Kacem et Fouad Didi pour l’école de Tlemcen ; Tewfk Bestandji et Mohamed Bellil pour l’école de Constantine. Il se produit également aux côtés de chanteurs de Chaabi comme Mohamed El Yazid, Aek Chaou et autre Kobbi ainsi que la maître du genre, le regretté El Hachemi Guerrouabi.
Dans le style kabyle, il faisait partie de l’orchestre de Akli D. Dans un autre registre, il accompagne souvent les chanteuses Radia et Mona. Il fait aussi partie d’un grand ensemble de musique andalouse El Mawsili et de l’ensemble Amedyez, créé par le violoniste Rachid Brahim-Djelloul. Son talent ainsi que l’universalité de sa musique lui ont permis d’être sollicité par beaucoup d’organismes de spectacles et de festivals en France et en Europe (Espagne, Belgique, Hollande, Allemagne, Portugal, Suisse, Italie etc…). Il s’est produit fréquemment dans des lieux prestigieux tels le Théâtre du Ranelagh, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Institut du Monde Arabe, l’Unesco (avec le baryton Jorge Chaminé) ou encore la salle mythique de l’Olympia (en accompagnant Enrico Macias). En juin 2007, il a le privilège et l’honneur d’accompagner le grand maître de la Sanaâ d’Alger S. Serri à la Sorbonne lors d’un hommage rendu à ce dernier.