
L’Homme qui plantait des arbres
archives 2013
Une partition sonore de Georges Boeuf
sur un texte de Jean Giono (ⓒ Gallimard)
Commande 2013 de l’Espace Culturel de Chaillol, Hautes-Alpes (festival de Chaillol)
Création le 23 mai 2013, à Gap (Hautes-Alpes)
avec :
Bénédicte Debilly, récitante
Joël Versavaud, saxophones
Claudio Bettinelli, percussions
Autour du récit éponyme de Jean Giono, qu’on a longtemps cru authentique tant l’aventure extraordinaire du berger Elzéard Bouffier emporte et touche le lecteur, le compositeur marseillais Georges Boeuf a imaginé une partition sonore pour saxophones et percussions, subtil écrin de musique à la lecture intégrale du texte.
Loin d’en constituer une illustration, la musique composée par Georges Boeuf fait ressentir un paysage, vibrer l’air et invite à mieux entendre la simplicité et la portée d’une écriture…
Délicat ouvrage de son, fine dentelle musicale qui magnifie l’écoute d’un texte vibrant d’humanité, sa musique retrouve, sans mélancolie et libérée de tout dogmatisme, l’héritage de la musique concrète, dont le compositeur fut, en son temps, l’un des promoteurs les plus engagés.
Nous allons cheminer avec la narratrice à la rencontre de cet homme qui a, au fil des années, fait renaître secrètement sa région en plantant inlassablement des glands, sans en attendre quoique ce soit en retour….
Synopsis de la pièce
En Provence, le narrateur rencontre un berger, Elzéard Bouffier qui, chaque jour, plante des glands. Quelques années après, le narrateur revient et découvre une magnifique forêt : des chênes, mais aussi des hêtres et des bouleaux. D’année en année, la forêt s’étend, permettant à toute la région de revivre. L’administration des Eaux et Forêts, avertie, parle de génération spontanée, et le rôle d’Elzéard Bouffier reste secret, un secret que seules quelques personnes, connaissant la valeur du silence, partagent…
Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable.
Jean Giono
Pour ce projet, l’ECC a reçu le soutien de
la Direction des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur
de l’ADAMI
de la SACEM
du GMEM-Marseille, Centre National de Création
de la Ville de Gap (Hauts-Alpes)
avec le soutien de l’Inspection Académique des Hautes-Alpes et du CFMI d’Aix-en-Provence.