Laura Prince
Chant
L’univers de Laura Prince ? L’authenticité et la sincérité. Auteure, compositrice, interprète, elle désire rester en harmonie avec elle-même et le monde qui l’entoure. Elle défend une musique épurée qui parle de ses peurs d’enfance, de la mixité de ses racines, de ses chagrins d’amour. Elle a un parcours atypique, de ceux qui forgent et inspirent.
Fille du Togo et de la France, elle est bercée par des musiques du monde depuis toujours : la salsa cubaine de Celia Cruz, l’afrobeat de Fela Kuti et le Makossa de Manu di Bango, mais aussi par l’émotion de Piaf et Barbara, le cri de Brel et le swing d’Aznavour… Influencée aux côtés de son père, par la musique de Mozart et de Bach, elle se fait l’oreille de manière intuitive, tout en chantant et en jouant ses premières compositions sur un petit piano offert par sa mère.
Vers 13 ans, elle apprend à lire la musique et à maîtriser l’harmonie pour s’accompagner au piano. Elle compose et joue piano/voix ses premiers morceaux : “A young heart with an old soul”. Elle s’enthousiasme pour cette époque de revendication des droits civiques, celle de la naissance du blues et du jazz, celle où l’on chante avec ses tripes et qui a vu naître ses artistes préférés, Nina Simone, Dinah Washington, Ray Charles, Etta James… Elle prend alors des cours de danse, jazz, hip hop/house et salsa, dessine, et s’intéresse au cinéma. Autant d’influences artistiques qui l’inspirent pour créer sa propre musique.
Après son bac, toujours curieuse de ses origines, elle étudie l’ethnomusicologie à l’université de Paris X. À 19 ans, elle travaille sa voix et suit des cours de chant gospel au studio Bleu de Paris. En même temps, elle devient chef de pupitre (alto), et reprend des cours de piano avec Philippe Baden Powell. Malgré des épreuves personnelles, les déménagements, et les petits boulots. Laura continue à vivre sa passion pour la musique. Elle voyage d’Amériques en Asie, d’Europe en Afrique, et en particulier au Togo, son pays natal, d’où elle revient grandie et inspirée.
Elle a définitivement choisi la musique, celle qui la guérit, la réconforte, la libére et l’affirme. Elle réalise alors un clip en faisant la reprise du groupe “The Korgis”, “Everybody’s got to learn sometime”. James Warren et Al Steele valident son projet en diffusant le clip sur leurs propres réseaux. En 2019, elle réalise son album « Peace au mine » avec Grégory Privat au piano, Tilo Bertholo à la batterie, Zacharie Abraham à la contrebasse et Inor Sotolongo aux percussions.
A travers cet album, elle vient partager avec nous sa paix intérieure venue avec le temps, celle de la petite Laura qui se cachait pour échapper aux orages et qui tendait déjà l’oreille aux sonorités des vents d’Afrique et de Navarre.