Franck Krawczyk
Franck Krawczyk est né en 1969
Compositeur et pianiste, enseigne la musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Lyon.
Après une formation classique à Paris (piano à l’École Normale avec Serge Petitgirard puis analyse avec Claude Helffer), et à Lyon (composition au CNSMD avec Philippe Manoury et Gilbert Amy), Franck Krawczyk est découvert en 1989 par le Festival d’automne à Paris. Il écrit de nombreuses pièces pour piano, formations de chambre, ensembles, orchestre et chœur de chambre. Il reçoit le Prix Hervé Dugardin et de la SACEM pour Ruines, pour orchestre, en 2000 ainsi que le Grand Prix Radio-Classique en 2001. Il crée en avril 2016 à New York, sa deuxième pièce d’orchestre, Après, commande du New York Philharmonic, en hommage à Henri Dutilleux. Pour la 14e édition du Concours International de Musique de Chambre de Lyon, Il écrit un trio avec piano.
Les rencontres fortes et l’amitié l’incitent à approfondir la relation de la musique avec d’autres arts. Plus directe, libre et imprévisible : les arts plastiques, le théâtre, la danse Il entretient une collaboration fidèle avec la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, ainsi qu’avec la chef d’orchestre, Laurence Equilbey.
Chef du département de musique de chambre au CNSMD de Lyon à la suite de Jacques Aboulker en 2012 à 2016, il a fait inscrire un projet de médiation culturelle au coeur du cursus des élèves de Master II afin que les futurs musiciens professionnels pensent aussi la musique hors des lieux de concert. Chaque étudiant doit désormais construire un projet qui lui donne l’occasion d’un partage avec un public à conquérir : prisons, hôpitaux, maisons de retraite, établissements scolaires défavorisés….
C’est avec Plein Jour, dont il est le directeur musical, qu’il mène depuis plusieurs années une réflexion sur les nouvelles formes de concert. Questionnant la frontalité et la distance qu’elle instaure entre scène et salle, il développe des projets qui proposent un autre rapport entre les musiciens et le public. Le concert n’est alors plus pensé comme une représentation mais comme une expérience à construire et à partager avec chacun.