Eric Longsworth
Violoncelle
Né en 1959, élève de Gary Hoffman et de Janos Starker à l’Université de l’Indiana, le violoncelliste côtoie l’univers de jazz avec David Baker, un des plus grands pédagogues nord-américains. La formation classique amène Eric Longsworth à jouer pendant près de 4 ans dans diverses formations orchestrales de Houston, dont l’orchestre symphonique et l’orchestre de chambre…
Attiré par d’autres courants musicaux, il approfondit ses études à Banff (Alberta – Canada), où il participe à des ateliers avec Dave HOLLAND, Dave LEIBMAN, John ABERCROMBIE, Steve COLEMAN et d’autres. Eric Longsworth, qui confie vouloir, depuis son plus jeune âge, faire de la musique « différemment », y découvre le plaisir de l’improvisation. Sa sensibilité pour le rythme des autres formes musicales pèsera lourd dans sa décision de « quitter » le violoncelle classique pour voguer vers d’autres horizons.
Il s’installe à Montréal où il est d’abord remarqué au sein des groupes Icarus et Contrevent, avant d’attirer l’attention des critiques avec la sortie de son premier album, en violoncelle solo, I hear you, en 1997. Après une importante série de spectacles et de nombreuses participations à divers événements de la vie musicale canadienne, Eric Longsworth sort un deuxième album If trees could fly, en duo avec le contrebassiste Marc Johnson, en 1999. Au printemps 2001, Eric Longsworth récidive avec des compositions pour trois instruments : le violoncelle électrique, l’accordéon et les percussions, et invite respectivement Daniel Mille et Pierre Tanguay, pour cet album intitulé Sans souci. C’est en France depuis 11 ans que Eric crée, rencontre, enregistre ses nouveaux projets. En En 2008/2010 le quartet A ciel Ouvert, et le « Jazz fait son cirque» tiré du spectacle qui s’est joué plus de 140 fois en France.
Les chemins avec Perrine MANSUY, pianiste, se croisent. Leur sensibilité partagée, leur attirance pour les mélodies issues du folk, de la pop, du jazz et du classique les rendent complices. L’accordéoniste Daniel MILLE, partenaires de jeu, ils se retrouvent autour de leurs compositions, entre la world, le classique et le jazz. Sur scène, la complicité immédiate de ces musiciens s’impose comme une évidence.